mardi 3 avril 2007

Luxembourg and his clouds.

Ce matin, comme tous les mardis, je suis descendue à l’arrêt Luxembourg de la RER pour aller au cours de macro au Panthéon. Comme tous les mardis, et comme toujours ici à Paris, j’étais en retard…..Mais aujourd’hui j’ai pas commencé à marcher très vite, comme tous les parisiens, après avoir fait « attention à la marche en descendant du train ».
Oui, aujourd’hui je me suis dite: « j’ai la fièvre, j’ai pas assez de forces pour courir….arriver 5 minutes avant où après c’est pas une grosse différence ».
Bien…j’ai marché très lentement…en m’arrêtant parfois pour regarder avec attention les panneaux « artistiques » affichés par la RATP. Je les voyais toujours sans avoir jamais l’occasion de les observer mieux.
C’est vrai, je n’aime pas trop la RATP, parce-que je suis contrainte à passer en moyenne trois heures de ma journée dans ses galeries….et surtout j’aime pas du tout le personnel qu’y travaille….qui réussit chaque fois à transformer un simple contrôle de ticket dans un assaut de pirates armées de pied en cap….surtout de méchanterie.
Mais cette fois-ci qu’est-ce que je trouve?.....Des énormes photos de « paysages urbains », espaces réels et un peu banals, de couleur triste (oui, c’est une nouvelle couleur)….illustrées par des extraits d’un des mes livres préférés….« Les Villes Invisibles » de Italo Calvino. Tout cela, selon la RATP, pour inviter les voyageurs qui cohabitent momentanément dans l’espace physique du métro à parcourir symboliquement une mégalopolis imaginaire, « une projection vers des perceptions et réflexions nouvelles autour de la façon d’appréhender la ville » (?!).

Pour moi, une appropriation de fragments qui tout enlève à notre imagination et à la génialité de ce livre.

Où sont finis les nuages de Luxembourg ?

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